Forum 6enligne.net

Bonjour à tous,

Voilà, comme indiqué ds la présentation de ma E91, je suis pour la première fois de ma carrière d'automobiliste confronté à une BVA.

Je tatônne donc un peu et serais intéressé de connaître les avis des "habitués'' de la Steptronic

Pour ma part, je l'utilise pour le moment quasi exclusivement en mode séquentiel... pour les raisons suivantes :
- moins de "patinage" de l'embrayage au démarrage ;
- moins "d'effet convertisseur de couple" ;
- changement de rapport au régime que je souhaite ;
- meilleure réactivité de la boite au passage des vitesses (montée et rétrogradage) ;
- un peu mieux au niveau frein moteur (relatif) ;
- consommation un peu moins élevée ;
- ça occupe et avec les palettes au volant, c'est assez ludique

Mes questions :
- Quel mode utilisez-vous en priorité ?
- Arrivez-vous à gérer les passages de vitesses à l'accélérateur (en modes D ou S) ?
- Pensez-vous que l'utilisation régulière du mode séquentiel peut avoir une incidence au niveau de l'usure de la boite ?

Merci déjà pour vos réactions

Yo,

Sur mon Ex-735I E38 équipée d'une steptronic, j'utilisait exclusivement le mode automatique, en effet, BMW a mieux étudié les changements de rapports de la boitoto pendant des années que toi ou moi en quelques semaines/mois d'utilisation et il y a fort a parier que les performances et la longévité seront bien meilleures avec un cerveau électronique pour un usage courant.

De plus Il me semble bien avoir lu que le calculateur tient compte de ton mode de conduite (bourrin ou papy) pour adapter au mieux le programme de changement de rapport de la boitoto donc au final, le mode palette est un mode gadget pour moi.

A+

Bonjour.

Je ne possède pas à titre privé de BMW moderne à boîte automatique mais j'ai pu en conduire tout un tas depuis les dix dernières années. Ainsi que de nombreuses autres automatiques de marques concurrentes.

Aussi je puis affirmer qu'avec les boîtes automatiques à convertisseur (qu'elles datent des années 80 ou bien de la toute dernière génération avec sept ou huit rapports), le conducteur est toujours en mesure d'apprendre à jouer du pied droit pour anticiper ou bien retarder le moment de passage du rapport supérieur. C'est une question d'habitude ; une question de déclivité, de régime moteur, de charge moteur, d'allure, etc. Mais malgré tout, on finit par "apprendre" à reconnaître les habitudes du calculateur.

Ce qui complique les choses est que ces transmissions sont capables d'interpréter la vitesse d'enfoncement de la pédale de droite en même temps que sa position, et d'en déduire l'humeur du conducteur. Aussi, après avoir "joué" un peu dans les virolos, la boîte pourra paraître tarder à se calmer et tarder à passer le rapport supérieur. Au bout de 30 secondes cependant, tout rentre dans l'ordre : la logique sport laisse la place à la logique économique.

D'ailleurs en mode S, le seuil de passage du rapport supérieur sera retardé par rapport aux habitudes du mode Normal (quand bien même le pied se fait léger sur l'accélérateur).

Pour finir, je dirai que l'usage fréquent du mode séquentiel peut avoir une incidence sur l'usure des freins et des embrayages internes (ceux qui, pilotés par la pression hydraulique et le calculateur, freinent tel planétaire, tel satellite ou tel porte-satellite au sein des trains épicycloïdaux. Lesquels réalisent la démultiplication). Tout simplement parce qu'en faisant "joujou" avec les palettes au volant, un conducteur peut multiplier les changements de rapports au-delà de ce que le calculateur jugerait nécessaire de faire. Autrement dit : le conducteur d'humeur sportive va s'amuser à tomber un ou deux rapport en entrée de virage alors que le calculateur restera sur le même rapport ou bien n'en tombera qu'un seul.

On impose donc un travail supplémentaire, plus fréquent aux embrayages et freins, ce qui peut accélérer leur usure. En revanche, les embrayages et freins ne vont pas être martyrisés pour autant, pour la simple et bonne raison que le conducteur est à l'abri de toute fausse manipulation : le calculateur interdit les passages de rapport lorsque le régime moteur est trop élevé ou bien trop bas. Et il interdit tout à-coup destructeur pour les embrayages.

On ne peut pas en dire autant pour une simple boîte manuelle...

Toi t'aurais mieux fait de choisir une BVM !

Bah ! D'un autre côté, il faut bien reconnaître qu'il est tentant et plaisant de s'amuser avec le mode séquentiel, les premiers temps. Ne serait-ce que par curiosité et par envie de savoir comment il fonctionne, ce qu'il apporte de mieux, etc. Et puis par la suite on finit par l'oublier. Sauf peut-être dans le cas de longues descentes et de très fortes pentes négociées à allure d'escargot.

Salut

je pense aussi que le mode sequentiel ,n'est pas fait pour etre utilisé en permanence et de maniere intensive ,j'ai

toujours mes quatre bmw à ba classiques , mais pour des raisons economiques j ai acheté il ya presque un an

une 120da equipé avec l'excelente boite sequentielle zf 6v ,je n'utilise le mode sequentiel uniquement en montagne

ou il est trés agreable de pouvoir changer et bloquer les rapports ,,car en mode automatique ,le regime trop bas

deviens vite desagreable en montée et presque dangereux en descente à cause du manque de frein moteur ,apres

c'est vrai qu'il est tentant de jouer avec cette boite ,mais attention à la casse,ce n'est pas une boite mecanique ,

les petits embrayages à l'interieur sont beaucoup plus fragiles q'un disque d'embrayage classique .

a+.

Non, franchement, il n'y a aucun risque de "casse". Et je n'exprime pas une opinion personnelle en disant cela, ni même une appréciation fondée sur ma "foi" en la mécanique ZF ou Getrag ou Aisin ou autre. C'est juste que mécaniquement parlant, les composants de la boîte sont protégés de toute erreur de manipulation par l'électronique qui interdit de sortir des valeurs minimales et maximales de vitesse de rotation et de température de fonctionnement.

Donc, rien à craindre.

Quant au danger supposé et perçu de laisser la boîte en Drive en descente de col de montagne, il tient à cette vieille crainte héritée des temps anciens où les freins s'évanouissaient vite et donnaient l'impression de ne plus ralentir la voiture. Franchement, je sais que les BMW n'ont pas toujours eu bonne réputation au chapitre de l'endurance des freins, mais il faut vraiment y aller comme un bourrin pour sentir du "fading". Soit tenir la voiture au frein sur 20 km de descente (et encore !) soit s'offrir une spéciale de rallye. Et même alors, l'échauffement (qui fait fondre le liant des constituants des plaquettes et les rend "glissantes") mène à un allongement de la course de la pédale qui alerte suffisamment tôt le conducteur pour lui laisser une vraie marge de sécurité. Il appuie plus fort et plus loin, et la voiture s'arrête quand même. C'est juste le signe qu'il ne faut pas insister et laisser refroidir.

Salut

Quand je dis casse ,c'est usure prematuré des disques intermediaires ,et non explosion de la

pignonerie.

moi je roule tranquilement ,je ne vois pas l'interet de descendre comme un cabour ,et de

soliciter exagerement les freins,maintenant rien ne t'empeche.

a+

Yo,

Avec 175000km la steptronic de ma 735I E38 1997 marquait regulierement "PROGRAMME BVA" sur le compteur et passait en mode secours, ça m'a saoulé car toutes mes autres BVA classiques (y compris celle de ma 740IA E38 de 1995) ne m'ont jamais mis d'insultes au compteur et avec un kilometrage bien plus elevé, perso je ne veux plus de steptronic, trop fragile ... (c'est pas sur les premiers X5 en BVA6 qu'il y avait beaucoup de casse de boite dans les 150000km ?)

A+

Je n'ai pas gardé le souvenir d'une telle épidémie sur le X5, mais c'est fort possible.

Par nature, la boîte Steptronic n'est guère différente d'une boîte à convertisseur de couple de précédente génération : la marque commerciale "Steptronic" sert uniquement à désigner la commande séquentielle ajoutée au servo de la boîte auto à convertisseur, qui permet au conducteur de "forcer" le passage ou le maintien de tel ou tel rapport. Sous réserve, encore une fois, du respect des tolérances maxi et mini de régime et de température d'huile. Steptronic fut l'équivalent de Tiptronic chez un certain concurrent allemand, et puis de tous les modes séquentiels ajoutés par tous les concurrents à compter du début-milieu des années 90, jusque chez les généralistes. D'abord au plancher puis au volant.

Autrement dit, une boîte Steptronic ne souffre d'aucune faiblesse congénitale et n'est pas fondamentalement plus fragile qu'une bonne vieille boîte à convertisseur sur laquelle manquent les encoches "+/-" au sélecteur.

En revanche, ce qui a pu se passer est que les nouveaux moteurs à forte valeur de couple ont fini par approcher dangereusement des valeurs maximales que les boîtes auto d'une certaine génération pouvait encaisser... D'où certains modèles ou bien certaines associations entre un moteur et une BVA qui ont connu des déboires et une longévité moindre.